Lourde amende et retrait de points pour les automobilistes qui portent ces lunettes au volant

La sécurité routière est un enjeu majeur pour tous les usagers de la route. En juillet 2025, alors que l’été bat son plein, de nombreux automobilistes optent pour le port de lunettes de soleil. Néanmoins, tous les modèles ne sont pas adaptés à la conduite, et les conséquences peuvent être sévères pour ceux qui ne respectent pas la réglementation.

Quelles lunettes sont interdites pour les conducteurs

Le choix des lunettes de soleil au volant n’est pas anodin. La législation routière encadre strictement les modèles autorisés pendant la conduite. Les lunettes avec des verres de catégorie 4 sont formellement interdites pour les automobilistes. Ces verres, particulièrement opaques, altèrent significativement la perception des couleurs et réduisent drastiquement la visibilité.

De même, les montures trop larges ou épaisses posent un problème de sécurité. Elles limitent le champ de vision périphérique du conducteur, essentiel pour percevoir les dangers potentiels sur la route. La Sécurité routière déconseille fortement ces modèles qui compromettent la visibilité latérale.

Voici les caractéristiques des lunettes à éviter au volant :

• Verres de catégorie 4 (trop sombres)
• Montures volumineuses réduisant le champ visuel
• Verres de couleur jaune (fatiguants par temps clair)
• Lunettes fantaisie non homologuées
• Modèles sans protection UV adaptée

Le non-respect de ces règles peut entraîner des sanctions sévères lors d’un contrôle routier, notamment si les autorités jugent que votre équipement compromet votre capacité à conduire en sécurité.

Sanctions encourues pour le port de lunettes non conformes

Les automobilistes qui ne respectent pas la réglementation concernant les lunettes de soleil s’exposent à des sanctions dissuasives. L’amende peut atteindre 135 euros en cas d’infraction constatée. Cette contravention n’est que le début des ennuis pour le conducteur fautif.

Plus préoccupant encore, le retrait de trois points sur le permis de conduire est également prévu. Pour les jeunes conducteurs ou ceux dont le capital de points est déjà entamé, cette sanction peut avoir des conséquences dramatiques sur leur mobilité quotidienne.

Dans les cas les plus graves, notamment lorsque la visibilité du conducteur est sérieusement compromise, les forces de l’ordre peuvent procéder à l’immobilisation immédiate du véhicule. Cette mesure vise à prévenir un accident potentiel lié à une mauvaise perception de l’environnement routier.

L’importance d’une bonne visibilité pour la sécurité

La vision joue un rôle prépondérant dans la conduite automobile. Environ 90% des réflexes au volant dépendent directement de la vue. Une statistique qui souligne l’importance cruciale d’une vision claire et dégagée pour réagir efficacement aux situations imprévues.

À 80 km/h, un conducteur a besoin d’environ 220 mètres pour que son œil s’adapte complètement aux variations de luminosité. Ce temps d’adaptation représente une distance considérable pendant laquelle le risque d’accident augmente significativement si la visibilité est compromise.

Un fait souvent méconnu : tous les douze ans, nos yeux perdent environ 50% de leur capacité à résister à l’éblouissement. Cette évolution naturelle rend les conducteurs plus vulnérables aux rayons du soleil avec l’âge, d’où l’importance de choisir des lunettes adaptées.

Les experts recommandent les verres de catégorie 3, qui offrent un bon compromis entre protection solaire et visibilité. Les filtres gris ou légèrement bleutés sont particulièrement adaptés à la conduite car ils préservent la perception naturelle des couleurs, essentielle pour distinguer les feux de signalisation et les panneaux routiers.

Choisir les bonnes lunettes n’est donc pas qu’une question de style ou de confort, mais bien un impératif de sécurité routière qui peut éviter des sanctions sévères et, plus important encore, prévenir des accidents potentiellement graves.